Ma méthodologie d’enquête est la dialectique système/contexte qui fait apparaitre les variations de réalités et de réception de celles-ci.
Je m’appuie sur certains résultats positivistes issus de la recherche fondamentale environnementale : le domaine de la géographie contemporaine et la biomimétique, qui effectuent déjà des transversalités vers la géologie, climatologie, l’hydrologie, la biodiversité, l’humanité ; la physique contemporaine et son organisation de réflexion; les résultats issus des paradigmes de recherche qualitative : l’anthropologie socioculturelle, la philosophie, l'Histoire des arts.
Je suis une force de proposition plastique et conceptuelle apportant un regard sur certaines notions contemporaines. Je veille à l’actualité de ma recherche, me situant vis à vis de ces théories et essais contemporains, parfois en cours de recherches ou s'appuyant sur des postulats délibérés.
J'aime soulever tout cela.
Avec le temps, j'ai défini trois axes principaux de questionnements :
La matérialité contextualisée, conditionnée, observée ou invisible, est un pan de cette inquiétude, et questionne les états physiques, de représentation, et l'état imaginal des choses.
L'espace, et la compréhension contemporaine de son état, est essentielle.
Cette notion et sa physique sont travaillées par le biais de gestes, moyens ou matérialités considérées comme archaïques, ou bien au travers de techniques et technologies de communication d'objets, et aussi par de l'encodage simple de langage.
La temporalité est le troisième axe :
Actuellement, je travaille sur la problématique de la désynchronisation.
Que ce soit la désynchronisation de mondes, le floral et celui de la faune par exemple, mais aussi la désynchronisation entre acte artistique et réception esthétique au sens premier.
Le paysage est au centre de ces questionnements.